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Votre bébé pleure avant de dormir ? Se bat-il en criant et en pleurant, même lorsque vous essayez de le mettre au lit après 22 heures ?
Est-ce que le fait de gérer un bébé hystérique à l’heure du coucher vous rend fou ?
Au secours ! Mon bébé est hystérique à l’heure du coucher
Si votre enfant fait constamment des crises avant de dormir, vous connaissez probablement l’un ou l’autre des scénarios suivants :
– Il quitte son lit pour jouer.
– Il pique une crise ou un accès de colère qui empêche tout le monde de dormir.
– Il pleure sans arrêt et rien ne semble pouvoir le calmer.
– Il résiste à la fatigue – vous voyez bien qu’il est fatigué et qu’il a besoin de dormir, mais il semble que vous soyez le seul à partager ce point de vue.
Avoir un enfant qui est hystérique à l’heure du coucher, ou un enfant qui pleure avant de dormir, a des répercussions sur toute la famille. Vos journées vous paraissent interminables et vous vous sentez constamment fatigué.
Pourquoi mon bébé est si capricieux au coucher ?
Votre bébé peut pleurer avant de dormir pour plusieurs raisons : il ne se sent pas bien, il a faim, il a soif, il est trop ou pas assez fatigué, il fait ses dents, sa couche est pleine, et ainsi de suite.
Mais même lorsqu’aucune de ces raisons n’est présente, il arrive que certains bébés soient particulièrement hystériques et réticents au moment d’aller se coucher.
On sait aujourd’hui que l’angoisse de la séparation est un phénomène très courant qui affecte les habitudes de sommeil des enfants.
Il s’agit d’un stade de développement normal au cours duquel les bébés ont de fortes réactions émotionnelles lorsqu’ils sont séparés de la personne qui leur est la plus familière, celle à laquelle ils se sentent le plus attachés, c’est-à-dire la personne qui s’occupe d’eux principalement.
La plupart des cas d’angoisse de séparation surviennent lorsque votre enfant a environ 9 mois, mais elle peut se manifester dès l’âge de 6 mois chez certains et durer jusqu’à l’âge de 18 mois chez d’autres.
Cette angoisse diminue au fur et à mesure que votre bébé grandit, en particulier quand il apprend que l’éloignement de la personne qui s’occupe de lui n’est que temporaire.
Pour cette raison, un bébé qui est hystérique ou qui pleure avant de dormir présente les mêmes comportements que les enfants qui souffrent du syndrome d’angoisse de la séparation :
– Pleurs ou agitation lorsque la personne qui s’occupe de lui s’en va ou se prépare à partir.
– Crise de colère une fois séparé de la personne qui s’occupe de lui.
– Détresse en présence de personnes ou d’environnements inconnus
– Douleurs diverses, telles que maux de tête ou d’estomac
– Un sommeil perturbé (aha !)
La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de faire en sorte que l’heure du coucher ne devienne pas un champ de bataille.
Voici cinq conseils pour vous aider à reprendre en main vos nuits et celles de votre bébé.
Comment calmer un bébé qui pleure avant de dormir ?

1) Établissez un solide rituel du coucher
Tous les experts du sommeil vous diront que la mise en place de rituels au coucher est le moyen le plus simple d’assurer à votre enfant un rythme de sommeil régulier et serein.
Les rituels aident votre enfant à se sentir en sécurité. Savoir à quoi s’attendre permet de réduire le stress et l’anxiété et facilite la transition vers le coucher.
Toutefois, la régularité est la clé du succès : il s’agit de faire la même chose, à peu près à la même heure, jour après jour. En d’autres termes, plus votre rituel est cohérent, plus il sera facile de faire face aux crises de votre enfant à l’heure du coucher.
Si vous n’avez pas de rituel du coucher, c’est le bon moment pour en instaurer un. Les routines doivent être courtes et agréables, d’une durée d’environ 30 à 45 minutes. Vous pouvez par exemple
– Commencez par jouer avec votre bébé ou par écouter de la musique ensemble.
– Ensuite, donnez-lui un bain, massez-le et habillez-le.
– Après son bain, lisez-lui une histoire et faites-lui des câlins pendant quelques minutes.
– Une fois l’histoire terminée, prononcez des mots doux pour le calmer, puis dites-lui une phrase précise pour lui faire comprendre qu’il est l’heure d’aller se coucher. Même une phrase comme « Bonne nuit mon cœur, je t’aime » prononcée chaque soir avant de coucher votre bébé est un excellent rituel du coucher.
– Éteignez les lumières et quittez la pièce.
N’oubliez pas d’éviter toute activité susceptible de surstimuler votre enfant.
2) Proposez un objet réconfortant
Les bébés aux prises avec l’angoisse de la séparation ont besoin d’être rassurés. Le fait de leur proposer un objet réconfortant – un doudou, une couverture – à ce stade peut aider si votre bébé pleure avant de dormir.
Connaissez-vous les poupées à souci (poupée tracas) ? Originaires du Guatemala, ces poupées aident les enfants à faire face à l’anxiété.
À l’origine, elles étaient utilisées la nuit pour calmer les angoisses des enfants. Un enfant devait dire à une poupée précise (il y a en tout 7 poupées) sa crainte, puis caresser le ventre de la poupée pour que ses inquiétudes ne fassent pas de mal à ce dernier, et enfin placer la poupée sous son oreiller.
J’ai toujours aimé l’idée de la poupée à souci, car elle constitue un excellent moyen d’aider les enfants à extérioriser leurs inquiétudes et leurs peurs.
L’idée de cette poupée peut également aider à calmer un bébé qui fait des crises au moment d’aller au lit. Par exemple, vous pouvez demander à votre enfant de se confier à son doudou ou de le prendre dans ses bras afin de se calmer (ou même de calmer son doudou 😊).
Mais cette pratique ne doit pas se limiter à l’heure du coucher. Vous pouvez faire en sorte qu’il prenne l’habitude de se confier à son doudou ou de lui faire un câlin chaque fois qu’il se sent triste ou anxieux.
3) Aménagez la chambre de votre enfant
Le fait de pleurer ou de faire des crises avant de dormir est souvent un signe de peur et d’anxiété. Une façon simple de réduire cette anxiété est de proposer des objets qui rendent la chambre de votre enfant plus accueillante.
De nombreux parents ne jurent que par les veilleuses pour aider leurs bébés à mieux dormir.
D’autres préfèrent le bruit blanc ou une douce berceuse. D’autres encore préfèrent changer le décor de la chambre et la remplir avec des objets appréciés par leurs enfants.
N’oubliez pas que même des choses simples comme offrir un pyjama à votre enfant ou même des draps ou des couvertures avec ses personnages préférés peuvent transformer l’heure du coucher en un moment agréable.
4) Aidez votre enfant à surmonter l’angoisse de la séparation

Si votre bébé est hystérique à l’heure du coucher, il est important de l’aider à surmonter l’angoisse de la séparation. Pour cela, il faut faire preuve de patience et d’empathie afin de l’aider à prendre confiance en lui et à réduire l’anxiété qu’il éprouve à l’idée de se séparer de vous.
Voici quelques conseils pour l’aider :
– Laissez votre enfant à une personne de confiance pendant de courtes périodes, puis augmentez progressivement la durée de votre absence. Évidemment, vous ne devez le laisser qu’avec une personne avec qui il se sent bien.
– Exposez progressivement votre enfant à de nouveaux environnements et à de nouvelles personnes.
– Établissez des rituels cohérents afin que votre enfant sache quand vous partez et quand vous revenez.
– Le fait d’encourager ce dernier à effectuer certaines tâches par lui-même et à participer à des activités adaptées à son âge peut l’aider à prendre confiance en lui et à réduire l’angoisse de la séparation. Par exemple, il peut jeter sa couche à la poubelle ou ramasser et ranger ses jouets.
– Rassurez votre enfant en le prenant dans vos bras, en le cajolant et par des paroles (je serai la ce soir, je reviens). Mais faites en sorte que les adieux soient brefs.
– Si vous êtes anxieux, votre enfant risque de ressentir votre anxiété. Restez calme et confiant pour aider votre enfant à faire face au départ.
– Félicitez son comportement positif à chaque fois qu’il se manifeste. Plus vous louez certains comportements positifs, plus il y a de chances qu’ils se répéteront.
5) N’abandonnez pas
Il est difficile de voir son bébé pleurer, parfois au point de vomir. Qui ne céderait pas ? Ou parfois, vous êtes tellement fatigué qu’il vous semble tellement plus facile de le laisser dormir dans votre lit.
Mais plus vous cédez sans régler les problèmes sous-jacents, plus les choses deviendront difficiles : votre bébé va vouloir jouer encore plus longtemps, il va réclamer trois verres d’eau au lieu de deux, ou il va tout simplement cesser de dormir dans son lit.
La seule solution est donc de ne pas céder. Restez fidèle à votre rituel. Ne changez rien à votre plan. Insistez calmement pour qu’il dorme dans son lit.
Vérifiez régulièrement que tout va bien, mais aussi brièvement que possible. Dites-lui que vous l’aimez, que vous êtes là, mais ne le prenez pas dans vos bras. Les premiers temps seront difficiles, mais la situation s’améliorera.
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Dernières réflexions sur un enfant qui fait des crises avant de dormir
Il peut être difficile de faire face à un bébé qui pleure avant de dormir, mais cette situation ne dure pas éternellement.
Dans la plupart des cas, le comportement hystérique à l’heure du coucher est lié à l’anxiété de séparation, ce qui signifie que si vous aidez votre enfant à surmonter cette angoisse en lui apprenant à gérer les séparations, les nuits seront moins agitées.
Toutefois, si le comportement de votre enfant vous inquiète, s’il persiste ou s’aggrave, demandez conseil à votre médecin traitant.
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