
Beaucoup pensent que la colère des enfants est « déclenchée spontanément », mais ce n’est jamais le cas. Elle surgit progressivement, telle une vague qui enfle jusqu’à les submerger complètement.
C’est ce que certains appellent la « zone 3 » ou la dernière zone de colère ; le point de non-retour ; le moment des crises des colères incontrôlables par lequel votre enfant tente de libérer des émotions encore trop difficiles pour lui de gérer seul.
La zone 3 est le pire cauchemar de tous les parents. Elle peut vous laisser perplexe, frustré, en colère et la sensation de perte complète de contrôle vous saisit.
Peu de parents échappent à la fameuse zone 3, et le pire, c’est que la colère des enfants surgit régulièrement à l’endroit ou au moment le moins opportun, « quand on s’y attend le moins ».
Si vous avez un enfant qui traverse cette situation, vous savez que la « zone 3 » peut ressembler à une montagne russe diabolique ! Vous savez aussi qu’il faut, à maintes reprises, un effort herculéen pour aider son enfant à retrouver le calme quand il fait une colère.
Quand il rentre dans cette zone, tout ce que vous pouvez faire, c’est de « limiter les dégâts ». Rien d’autre ne fonctionne, une fois que la vague prend le dessus. La zone trois est à éviter à tout prix.

Comprendre les origines de la colère de votre enfant
Dans l’un des livres d’Hemingway, un personnage explique qu’il a fait faillite « progressivement, puis soudainement ».
La colère de votre enfant fonctionne exactement de la même manière. Elle n’éclate jamais « soudainement » ; elle commence doucement puis prend de l’ampleur – un peu comme une tornade – jusqu’à ce qu’elle devienne suffisamment puissante pour détruire tout ce qu’elle trouve sur son passage.
Pour aider votre enfant à retrouver le calme, il est important d’identifier ses déclencheurs pour l’empêcher d’atteindre la zone 3.
La colère chez les enfants n’arrive jamais par hasard. Elle a toujours une source identifiable et elle est souvent associée à des sentiments tels que la frustration. Quand elle surgit de façon régulière et « explosive », cela signifie que votre enfant n’a pas encore appris à exprimer sa colère de façon appropriée.
Identifier ce qui déclenche sa colère est une étape primordiale si vous souhaitez l’aider à mieux l’exprimer. Mais ces déclencheurs ne sont pas toujours faciles à cibler, et parfois lui-même ignore pourquoi il est « tout le temps en colère ».
Cela dit, les comportements colériques sont assez semblables, ce qui peut vous permettre d’intervenir plus rapidement pour prévenir une crise de colère.
Voici plusieurs signes avant-coureurs de colère à surveiller.

Aider un enfant en colère à retrouver le calme : les signes à surveiller
Il est très difficile d’aider un enfant à se calmer lorsqu’il est complètement submergé par des émotions difficiles. Il existe de nombreuses idées efficaces pour l’aider à retrouver le calme, mais celles-ci fonctionnent mieux avant son entrée dans la zone 3.
La bonne nouvelle est que plusieurs signes peuvent vous aguiller quant au fait de déterminer l’état de votre enfant et permettre une intervention rapide. Voici quelques signes de colère chez les enfants :
– Votre enfant pleure « sans raison apparente ».
– Il a un comportement larmoyant.
– Il est de mauvaise humeur.
– Il devient têtu et/ou très argumentatif.
– Il a des expressions faciales et un langage corporel liés à la colère (le visage contracté, les sourcils froncés, la mâchoire serrée, le visage changeant…).
– Il a un comportement « collant ».
– Il utilise des mots liés à la colère ou des insultes.
– Il parle fort ou a une voix hachée.
– Il donne des coups de pied.
– Il tape ou mord.
– Il lance ou casse des objets.
– Il a un comportement désagréable.
Intervenir avant que sa frustration ne se transforme en rage peut réduire les colères. Heureusement, il est possible de détourner l’attention de votre enfant de sa colère en l’amenant à se concentrer sur autre chose.

Voici 51 astuces pour calmer un enfant en colère
- La respiration profonde. Les exercices de respiration peuvent aider à canaliser les émotions de votre enfant. Ceux qui sont visuels sont particulièrement efficaces chez les jeunes enfants. Par exemple, vous pouvez placer une plume sur une table et proposer à votre enfant de la propulser tout au long de celle-ci avec son souffle.
2) Demandez à votre enfant de compter à l’envers à partir de vingt (ou de compter jusqu’à vingt).
3) Préparez votre enfant mentalement. La plupart d’entre eux ont du mal à passer d’une activité à l’autre, et cela explique les nombreuses colères. Le fait de le préparer mentalement peut prévenir un tel comportement.
Par exemple, si vous voulez qu’il mette la table, demandez-lui au moins quinze minutes à l’avance : « Tom, il faut que tu mettes la table – finis d’abord ta partie puis viens ». Cinq minutes plus tard, dites-lui quelque chose comme « il te reste trois minutes, Tom ». Cette préparation réduit la frustration, et donc la colère.
4) Utiliser la stratégie de pleine conscience 5-4-3-2-1. La pleine conscience est un outil puissant et efficace pour aider les enfants en leur permettant de se concentrer sur autre chose. Cette stratégie consiste à demander à votre enfant de nommer :
5 choses qu’il peut apercevoir autour de lui.
4 choses qu’il peut toucher.
3 choses qu’il peut entendre.
2 choses qu’il peut sentir.
1 chose qu’il peut goûter (le goût qu’il ressent dans sa bouche).
Voici une représentation visuelle de cette stratégie à télécharger gratuitement
5) Offrez-lui le choix. La colère chez les enfants survient souvent lorsqu’ils ont l’impression de ne pas avoir le choix. Le simple fait de demander à votre enfant s’il « préfère prendre sa douche maintenant ou immédiatement après son goûter » peut faire la différence entre le calme et le chaos.
6) En parler. S’il fait toujours des colères dans le même environnement, par exemple lorsqu’il rend visite à un membre plus strict de votre famille, il peut être utile de parler de la situation dès que vous remarquez les premiers signes de détresse.
Par exemple, vous pouvez dire quelque chose comme « Je sais que c’est difficile pour toi – viens t’assoir à côté de moi et colorie ton livre ».
7) Proposez à votre enfant de peindre avec un pinceau ou avec ses doigts.
8) Confiez-lui une tâche. De nombreux enfants font des colères dans des endroits tels que le supermarché. Le fait de le responsabiliser, par exemple en le sollicitant pour lire la liste de courses ou même pour choisir certains produits, le poussera à se concentrer sur autre chose.
9) Proposez une activité qui requiert de couper et de coller, ou une activité avec des stickers.
10) Donnez-lui du chewing-gum. Ce dernier s’est avéré être l’une des activités sensorielles et orales les plus efficaces pour libérer le stress, l’anxiété et la colère des enfants.
Cela dit, il est préférable d’éviter cette méthode, car elle peut entraîner des problèmes dentaires à l’avenir. Si cette stratégie est la plus efficace pour votre enfant, pensez à privilégier le chewing-gum sans sucre ou les bijoux à mâcher.
11) Essayez les huiles essentielles. Certaines huiles essentielles sont considérées comme étant efficaces pour calmer les émotions difficiles telles que la colère et l’anxiété.
Cela dit, de nombreuses huiles essentielles sont dangereuses pour les enfants. Lisez cet article pour déterminer les types d’huile que vous pouvez utiliser avec les enfants, comment les utiliser au mieux, et les recettes faciles à tester.
12) Demandez à votre enfant de faire un coloriage.
13) Faites une activité ensemble. Faire quelque chose avec votre enfant lorsqu’il commence à montrer des signes de détresse est très efficace pour l’aider à se calmer. Même lire ensemble durant dix minutes peut aider à dissiper sa frustration.
Voici un défi gratuit avec 30 activités courtes à essayer. Imprimez-le, accrochez-le à un endroit visible et proposez à votre enfant de choisir une activité qu’il aimerait faire lorsqu’il commence à montrer les signes de la frustration.
14) Laissez-le aller jouer sur le trampoline.
15) Demandez à votre enfant de froisser du papier et de le jeter dans un seau (ou à la poubelle, comme un jeu de basket).
16) Proposez-lui une chasse au trésor. Ou demandez-lui de trouver cinq objets de textures différentes ou cinq types de feuilles…
17) Faites-lui un grand câlin. Selon la recherche, les câlins aident à libérer des « hormones du bonheur » qui favorisent les sentiments positifs.
18) Jouez au jeu du silence. C’est une stratégie de pleine conscience efficace qui peut aider un enfant en colère à se calmer relativement rapidement. Dans ce jeu, les participants sont censés ne rien dire et ne rien faire. Asseyez-vous près de votre enfant (vous pouvez le prendre dans vos bras) et laissez-le se calmer tout seul.
19) Un mandala est une excellente activité pour votre enfant colérique.
20) Demandez à votre enfant de trier les objets en fonction de leur couleur ou de leur forme. Les Lego sont parfaits pour cette activité qui est souvent efficace pour distraire de la frustration.
21) De nombreux enfants aiment faire des bulles, excellente activité pour les aider dans leur anxiété ou leur impossibilité à retrouver le calme. Cela favorise à la concentration, leur permettant de focaliser leur sentiment ailleurs. Vous pouvez faire imaginer à votre enfant que les bulles sont ses soucis ou ses frustrations qui s’envolent en soufflant.
22) Il est également possible pour lui de courir deux fois autour de la maison. Vous pouvez le chronométrer pour rendre l’activité plus ludique.
23) Adopter une routine de balayage corporel est un moyen facile d’initier votre enfant à la méditation de pleine conscience. Il s’agit de l’encourager à prêter attention aux différentes parties de son corps. Par exemple, vous pouvez lui demander de s’allonger, fermer les yeux et se concentrer, d’abord sur ses orteils, puis sur ses pieds, puis sur ses jambes, et ainsi de suite.

24) Essayez l’exercice de « copains qui respirent ensemble » de Goleman. Dites à votre enfant qu’il va respirer avec son doudou préféré. Dites-lui de le mettre sur son ventre – lorsqu’il inspire, le doudou doit se lever et, lorsqu’il expire, doit descendre.
25) Accompagnez votre enfant à l’exercice de la respiration, à l’aide d’un moulin à vent. Faites-lui souffler doucement pour que les ailes du moulin tournent. Vous pouvez également lui demander de souffler en dessous pour le faire mouvoir.
26) Proposez-lui de jouer avec du sable cinétique. Cette activité sensorielle l’aidera à se concentrer sur ses sens du toucher et à libérer sa frustration et son anxiété.
27) Amenez votre enfant à l’extérieur et dites-lui de compter tous les objets rouges (ou bleues ou noires) qu’il aperçoit.
28) Si vous avez un aquarium, montrez-lui l’intérêt d’observer les poissons… ou de les nourrir.
29) Proposez la corde à sauter.
30) Faites-lui découvrir une activité qui demande d’enfiler quelque chose. Par exemple, celles liées à la fabrication d’un bracelet nécessitent des mouvements d’enfilage répétitifs qui peuvent aider à calmer votre enfant.
31) Jouez à un jeu de société.
32) Demandez à votre enfant de faire du vélo. Tout type d’exercice contribuera à son calme.
33) Offrez un fidget à votre enfant. Ce sont des outils que les enfants peuvent manipuler dans leurs mains et qui sont très efficaces pour les calmer.
34) Réclamez de l’aide, de la part de votre enfant, afin de pétrir la pâte (il peut également jouer avec la pâte à modeler ou la pâte à sel).
35) Les cartes de yoga peuvent aider votre enfant. Montrez-lui une carte et demandez-lui d’effectuer la pose sur la posture de yoga correspondante, puis de rester stable durant 10 secondes pour conserver cette carte.
36) Bandez ses yeux (il peut aussi les fermer) puis défiez-le à travers une identification des différentes choses que vous lui faites goûter.
37) Les enfants adorent les activités d’escalade, et ces dernières sont particulièrement efficaces pour générer du calme. Tout ce qui leur permet de grimper est excellent, à la fois pour le développement de leur motricité globale, mais aussi pour les distraire de leur frustration.
Profitez des aires de jeux près de chez vous ou offrez à votre enfant un jouet d’escalade qu’il pourra utiliser à la maison.
38) Proposez-lui un jeu vidéo. N’oubliez pas de fixer les règles liées au temps de jeu pour éviter une nouvelle colère lorsqu’il est temps d’arrêter !
39) Demandez à votre enfant de regarder autour de lui, puis faites-lui fermer les yeux pour visualiser ce qu’il a pu entrevoir. Combien de choses se souvient-il avoir vues ?
40) Donnez-lui un vieux journal et dites-lui de découper tout ce qui est bleu, ou tous les fruits, voire les formes rectangulaires…

41) Favorisez les émotions positives de votre enfant en lui demandant de nommer ses personnages préférés ou cinq de ses activités préférées.
42) Mettez sa musique préférée et dansez avec lui.
43) Lisez ensemble.
44) Montrez à votre enfant une bouteille calmante. Les instructions simples pour en fabriquer une chez vous sont dans cet article.
45) Demandez à votre enfant de s’étirer comme un chat, de sauter comme un kangourou ou de ramper comme un serpent…
46) L’acte répétitif en coupant du tissu peut amener les enfants en colère à se calmer. Ce matériel est plus résistant que le papier et demande donc plus de concentration, contribuant à son calme.
47) Essayez la marche méditative. Cette pratique utilisée dans certaines écoles du Montessori est très efficace. Voici des instructions simples pour démarrer :
a) Donnez une cloche à votre enfant.
b) Si vous souhaitez participer, prenez également une cloche (chaque participant doit en posséder une).
c) Faites des cercles dans la pièce en vous assurant qu’aucune cloche ne sonne.
d) Répétez l’exercice aussi longtemps que nécessaire.
48) Donnez à votre enfant une collation croquante. Les snacks croquants, mais aussi le chewing-gum, aident à réduire l’anxiété et la colère. D’autres bonnes options incluent les fruits secs, les dattes, le céleri et le fromage.
Comme mentionné plus tôt, il est préférable d’éviter les stratégies de retour au calme basées sur la nourriture pour prévenir de graves problèmes de santé plus tard.
49) Proposez-lui un Jeu de balles de capture. Ces jeux ne sont pas seulement excellents pour développer la motricité globale de votre enfant, ils peuvent également l’aider à améliorer sa concentration. Il doit se focaliser sur la balle pour l’attraper avant qu’elle ne touche le sol. Au début, si ce jeu est trop difficile pour lui, il peut y jouer assis.
50) Demandez à votre enfant d’écouter les sons qui l’entourent et de ne sélectionner qu’un seul d’entre eux à plusieurs reprises.
51) Il appréciera le jeu de la marche/course de brouettes : quelqu’un lui tient les jambes et il doit marcher sur ses mains. Pour rendre l’activité plus ludique, aménagez un parcours spécifique par lequel il doit passer et mettez des obstacles pour lui faire dépenser encore plus d’énergie !
J’espère que certaines des activités proposées ci-dessus aideront votre enfant à se calmer face à sa frustration ou détresse. Je vous ai préparé plusieurs cartes de retour au calme que vous pouvez télécharger gratuitement à la fin de cet article. Imprimez-les et mettez-les à un endroit où vous pouvez les voir aisément.
La planification en amont comme stratégie efficace
Tenter d’enseigner à un enfant des stratégies de calme en plein milieu d’une crise est rarement efficace. Prenez votre enfant dans vos bras ou restez près de lui jusqu’à ce qu’il se calme.
Une fois l’apaisement retrouvé, parlez de la situation et de la façon dont il peut réagir la prochaine fois qu’il se trouver dans une situation semblable. Si les colères de votre enfant se produisent toujours au même endroit, apprenez-lui à élaborer des stratégies efficaces qu’il pourra utiliser dans ce contexte.
La planification en amont est une question de résolution de problèmes. Il ne s’agit pas de « reprocher à votre enfant son comportement inapproprié chez ses grands-parents ». Plutôt, il faut utiliser cette expérience pour l’aider à identifier les façons appropriées de se comporter face à des situations similaires à l’avenir.
Toute activité qui détourne l’attention de votre enfant, de sa frustration et de son anxiété peut contribuer à prévenir les colères, mais cela ne fait que camoufler le véritable problème. S’il est aux prises avec cette émotion, c’est un signe qu’il n’a pas encore appris à gérer ses émotions difficiles, et qu’il a besoin d’apprendre à le faire par lui-même.
Comment développer une approche durable face aux problèmes de colère de votre enfant
Les enfants réagissent différemment aux stratégies de retour au calme, donc s’il y en a une qui n’est pas efficace pour votre enfant, laissez-la de côté et essayez autre chose.
Bien que toutes les activités mentionnées ci-dessus puissent faciliter ce retour au calme, le plus important est qu’il soit capable de les utiliser seul à un moment donné, sans votre intervention, lorsqu’il est confronté à des situations difficiles sur le plan émotionnel.
Il est important de l’accompagner, pour mieux comprendre ses émotions et celles d’autrui. Un enfant qui sait exactement ce qu’il ressent – colère, anxiété, tristesse – aura plus de facilité à gérer ses émotions.
Il est également important de l’encourager à développer sa propre boîte à outils pour gérer les émotions difficiles, car c’est le moyen le plus efficace pour apprendre à les exprimer de manière appropriée.
Cet outil contient toutes les ressources dont vous avez besoin pour enseigner la gestion des émotions à votre enfant et pour l’aider à identifier ses déclencheurs et les stratégies appropriées et efficaces pour faire face aux situations difficiles.
Plus important encore, il contient des ressources pratiques pour vous aider à comprendre non seulement comment fonctionne la colère, mais aussi comment gérer fructueusement et sereinement chaque zone de colère de votre enfant.
Je n’arrive pas à calmer mon enfant : dois-je m’inquiéter ?
Bien que la colère chez les jeunes enfants soit normale, les comportements tels que les colères excessives et trop fréquentes peuvent être le signe d’un problème.
Ces situations épineuses sont courantes chez les jeunes enfants, mais à partir d’environ quatre ans, les expressions inappropriées liées à la colère sont de moins en moins nombreuses au fur et à mesure que votre enfant apprend à mieux reconnaître et à exprimer ses émotions.
À l’âge de sept ans, la plupart des enfants ont appris à exprimer leur colère de manière convenable. Si le vôtre continue de faire des crises de colère régulièrement à cet âge, l’intervention d’un professionnel peut s’avérer utile.
Bien qu’un comportement colérique soit normal, c’est considéré comme « problématique » si votre enfant présente :
- Un comportement violent.
- Des colères répétées plusieurs fois par jour.
- Des colères intenses.
- Un comportement démesuré.
- Un comportement incontrôlable à l’école.
- Une difficulté à se remettre de ses colères.
- Un comportement agressif envers les objets inanimés.
- L’automutilation.
Voici un article qui vous aidera à identifier les traits de comportement à surveiller et proposer aussi une fiche gratuite pour évaluer le comportement de votre enfant.
Comme promis précédemment, voici vos cartes de retour au calme à imprimer gratuitement. J’espère que plusieurs des activités proposées ici aideront votre enfant à se calmer.



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