
Vivre avec un enfant colérique peut vous donner l’impression d’être constamment en attente de l’éruption d’un volcan.
Quand votre enfant n’apprend pas à faire face à sa colère, celle-ci trouve souvent un moyen de faire irruption, même à l’âge adulte. L’absence d’accompagnement des enfants colériques peut mener aux adolescents – et même aux adultes – colériques.
Ceux qui se souvenaient d’Omar Mateen, le jeune homme de 29 ans qui a tué 49 personnes dans une boîte de nuit d’Orlando, ont parlé de quelqu’un d’incapable de gérer sa colère et de ses bagarres à l’adolescence.
Plus grand, il est devenu un partenaire violent et abusif et un salarié dont ses collègues ont gardé en tête son discours violent.
Un ancien collègue qui a déclaré au Los Angeles Times qu’il s’était plaint à plusieurs reprises que Mateen était dangereux a également déclaré qu’il (Mateen) « était toujours en colère… juste en colère contre le monde. »
Chris Brown est aussi célèbre pour sa musique que pour sa grande difficulté à gérer sa colère. Ses accès de rage ont souvent donné lieu à des violences physiques et domestiques, à des dommages matériels et à des menaces.
On dit même qu’il a été expulsé d’un programme de gestion de la colère en raison d’une rage violente alors qu’il suivait un traitement et une ordonnance de non-communication a été déposée contre lui en raison de son comportement.
Certaines personnes gardent leur colère pendant des années avant de la laisser exploser. Ils sont capables de s’attarder sur le passé et de « planifier leur vengeance » pendant des années. Pour eux, cette colère est légitime parce qu’ils s’estiment lésés.
En 2001, Anthony Garcia a été viré d’une formation en médecine. Près de dix ans plus tard, poussé par la rage, il a poignardé à mort plusieurs personnes qui pour lui étaient associées à son licenciement, dont le fils âgé de 11 ans de l’un des médecins qui l’avait mis à pied.
La bonne nouvelle est que relativement peu de gens blessent mortellement autrui simplement à cause de leurs sentiments de colère.
Ils l’expriment de manière différente, mais tout aussi destructrice – rage au volant, violence, rage au bureau, bagarres, langage abusif, etc. Ces « expressions banales » de la colère non résolue de l’enfance sont assez difficiles à supporter pour l’entourage de ces personnes :
- Lucie peut passer de « normal » à une « furie » en deux minutes. Dans cet état, les attaques personnelles, les insultes et les grossièretés fusent et elle essaye de détruire tout ce qui se trouve sur son passage.
- Rien de ce que fait Dylan n’est jamais sa faute. Il pique des crises, il crie, il considère que toutes les choses négatives qui lui arrivent ne sont jamais sa faute – c’est toujours la faute des autres.
- Léa peut « perdre la tête » à cause des choses que vous auriez du mal à croire.
- Axel devient insupportable dès que quelque chose ne se passe pas comme il souhaiterait.
Plusieurs études qui ont tenté de comprendre la colère chez les adolescents et les adultes ont constaté que ces personnes ne deviennent pas colériques du jour au lendemain.
Le comportement colérique commence souvent tôt, dans l’enfance et, quand un enfant n’apprend pas à gérer cette colère de manière appropriée, sa rage dégénère en violence ou en d’autres façons inappropriées de gestion de la colère. Alors, comment reconnaître un enfant colérique ?
À quoi ressemble la colère chez les enfants ?

Un enfant colérique se met en colère à une vitesse fulgurante. Il réagit de manière excessive à la moindre des choses ;
- Les enfants qui n’arrivent pas à libérer leur colère sont souvent « hors de contrôle » ;
- Un enfant qui est incapable de gérer sa colère pense que tout est la faute d’autrui ;
- Un enfant qui ne sait pas réagir à sa colère de façon appropriée est également susceptible d’afficher un comportement antisocial. Cela peut inclure des comportements tels que le harcèlement, un comportement destructeur ou agressif envers autrui, des mots blessants, etc. ;
- Les enfants colériques ont de fréquentes crises de rage.
Mon enfant est toujours colérique et agressif. Comprendre d’où vient la colère des enfants
Tout le monde ressent de la colère. La colère chez les enfants est une réponse naturelle lorsqu’ils se sentent menacés, que cette menace soit réelle ou imaginaire. Pour se protéger, de nombreuses personnes colériques réagissent de manière agressive.
En d’autres termes, elles tentent de calmer leur frustration, leur honte ou même leur humiliation en devenant verbalement ou physiquement abusives.
Tout le monde ressent de la colère, mais tout le monde a le choix dans la façon dont il l’exprime. Gandhi et Mandela ont choisi de transformer leur colère en action, mais d’autres choisissent de transformer cette colère en actes de violence et de terreur.
La colère est une émotion fréquente pendant l’enfance. Les comportements colériques tels que les crises de colère peuvent refléter la quête d’indépendance de votre enfant, ou son désir de se faire entendre.
Mais quand l’une des premières choses qui vous vient à l’esprit lorsqu’on vous demande de décrire votre enfant est « colérique », c’est un signe qu’il faut intervenir pour l’aider à faire face à cette émotion. Si ses réactions colériques sont trop fréquentes ou trop intenses, il est important d’accompagner la gestion de sa colère.
La colère est une émotion primaire, ce qui signifie qu’elle est la conséquence directe d’un signal spécifique dans l’environnement de votre enfant. Il a besoin de savoir que cette émotion est normale, mais il peut choisir comment réagir aux situations difficiles.
Mais pour que votre enfant sache comment réagir à la colère de manière appropriée, il lui faut des outils pour l’aider à mieux comprendre les émotions difficiles. Voici quatre choses que vous pouvez faire si vous avez affaire à un enfant colérique.
Quatre pistes pour agir efficacement face aux colères de votre enfant
1) Renforcez l’intelligence émotionnelle de votre enfant
Les émotions sont difficiles à gérer, même pour les adultes. Lorsque quelqu’un qui n’a pas encore appris à faire face à des émotions fortes rencontre des situations difficiles sur le plan émotionnel, il réagit souvent de manière inappropriée.
La colère est l’une des « émotions problématiques » les plus courantes, pour la simple raison qu’il s’agit d’une émotion « visible » ou « physique ». Cela signifie que la colère de votre enfant est simplement la « partie visible » des émotions cachées que personne ne voit.
C’est pourquoi sa frustration « d’être toujours le dernier à terminer ses tâches à l’école » peut se traduire par un comportement colérique. Ou il sera toujours en colère les mardis, car c’est le jour de piscine, et la natation le rend anxieux.
Pour aider votre enfant à gérer sa colère plus efficacement, vous devez d’abord lui apprendre les différentes émotions qui se cachent sous la surface – sa capacité à les identifier détermine s’il apprend ou non à exprimer sa colère de manière appropriée.
Renforcer l’intelligence émotionnelle de votre enfant consiste à l’habituer à différentes émotions et à l’aider à identifier ses signaux d’alarme. Il s’agit aussi de l’aider à comprendre comment ces émotions se manifestent dans son corps.
Les sentiments de colère chez les enfants s’accompagnent de changements biologiques et d’une montée d’adrénaline.
Nous savons aujourd’hui que différents enfants ressentent la colère de différentes manières. Lorsqu’on leur demande de « dessiner leur colère », certains soulignent leur visage, d’autres leurs oreilles et d’autres encore leur tête ou leurs doigts. Cela n’a pas d’importance ; ce qui compte vraiment, c’est la capacité de votre enfant à apprendre à reconnaître comment, lui, il ressent la colère dans son corps.
Ceci est particulièrement important, car cela permet de lui donner un « signal d’alarme » lorsqu’il est dans une situation difficile sur le plan émotionnel.
En d’autres termes, les signaux lui envoient un message lui disant qu’il est « temps d’agir avant que les choses ne deviennent incontrôlables ».
Il existe de nombreuses façons simples et efficaces de cultiver l’intelligence émotionnelle de votre enfant, mais il faut utiliser les mots et les exemples faciles à comprendre.
Les jeux et les jeux de rôle sont particulièrement puissants pour lui apprendre les émotions et comment mieux exprimer sa colère. Lui montrer des façons positives de l’exprimer est également une stratégie efficace pour aider votre enfant à faire face à sa colère.
La bonne nouvelle est qu’il existe de nombreuses ressources pratiques, adaptées aux enfants, conçues pour vous donner les outils dont vous avez besoin pour communiquer avec le vôtre autour des émotions en utilisant des astuces faciles à comprendre et à appliquer.

2) Colère et comportement colérique ne sont pas la même chose
La colère est une réaction humaine normale, un comportement agressif et d’autres formes de réactions inappropriées en réponse à sa colère ne le sont pas. Tout le monde a le droit de ressentir la colère. Mais chacun est responsable de la façon dont il réagit à cette émotion.
Lorsque vous avez affaire à un enfant qui a du mal à contrôler sa colère, il est important de créer des limites saines et d’être clair sur ce qui est un comportement approprié ou inapproprié.
Si vous acceptez le manque de respect et la violence, votre enfant apprendra que ses réactions sont une façon acceptable d’exprimer sa colère. Il est important qu’il sache qu’il a le droit de ressentir la colère, mais que certains comportements ne sont pas acceptables.
Créer des limites saines signifie également identifier vos non négociables concernant le comportement colérique de votre enfant, lui faire savoir ce que vous n’accepterez pas, puis trouver les conséquences appropriées et les appliquer systématiquement si les attentes établies ne sont pas satisfaites.
Si la colère de votre enfant perturbe toute votre famille, il peut être judicieux d’écrire des « règles familiales » et de les accrocher là où chaque membre de la famille peut les voir.
Il est important d’être précis sur le comportement qui ne sera pas toléré – se blesser et blesser autrui de quelque manière que ce soit, la destruction des objets (cassez, donnez des coups de pieds), etc.
Avoir des attentes claires signifie aussi trouver une stratégie disciplinaire qui fonctionne pour vous et votre enfant. Tous les enfants ne réagiront pas au coin calme, les conséquences naturelles ne fonctionnent pas pour tout le monde et le renforcement négatif fait généralement plus de mal que de bien.
3) Montrez à votre enfant qu’il est capable de gérer sa colère de manière appropriée
Plus votre enfant a l’impression que son comportement colérique le caractérise, plus il y a de chances qu’il se sente incapable de rompre avec celui-ci. Les étiquettes que vous utilisez pour le décrire ont un grand impact sur sa perception de lui-même.
Un enfant qui est toujours décrit comme agressif, violent, ou colérique en vient à croire que ce comportement est inné plutôt qu’appris et est donc susceptible de continuer à se comporter de la même manière face aux situations qui provoquent sa colère.
C’est pourquoi il est important de faire attention aux mots que vous utilisez pour décrire votre enfant – il faut qu’il sache que la colère ne le définit pas, que c’est quelque chose dont il peut se dissocier.
Le renforcement positif est l’une des stratégies les plus simples et les plus efficaces pour aider un enfant colérique à adopter des réactions positives à sa colère. Renforcer un comportement approprié augmente les chances que celui-ci se répète.
Mais le renforcement positif ne consiste pas à « soudoyer votre enfant pour un bon comportement ». Pour que cette méthode fonctionne, vous devez être conscient des mesures exactes à prendre, des pièges à éviter, de comment mettre fin aux récompenses de façon efficace et de ce qu’il faut faire pour s’assurer que les changements durent. Ce kit a tout ce dont vous avez besoin si vous souhaitez utiliser le renforcement positif de manière réellement efficace.
4) Vous avez besoin de votre propre boîte à outils pour faire face sereinement aux zones de colère de votre enfant
Aider votre enfant à gérer sa colère est un travail difficile. Et changer ses « modèles de colère » est un travail de longue haleine qui peut vous laisser perplexe et découragé.
Il n’est pas rare que les parents qui doivent constamment faire face aux problèmes de colère de leurs enfants crient plus fréquemment, utilisent des techniques de discipline inefficaces et deviennent eux aussi colériques.
Nous savons aujourd’hui qu’il existe trois grandes zones de colère. Mary Kurcinka compare les colères chez les enfants au système de feux de circulation : il y a une zone verte, une zone orange et une zone rouge.
Savoir exactement quoi faire à chacune de ces zones peut vous sauver la vie ! L’outil « Comment faire face à la colère de votre enfant » est rempli de conseils pratiques pour vous aider à comprendre les différentes zones de colère et pour vous donner des conseils pratiques concernant la posture à adopter à chaque zone de colère.
Il vous permettra de réfléchir aux bonnes questions pour comprendre les modèles de colère de votre enfant et, plus important encore, il vous guidera dans l’élaboration d’une stratégie personnelle pour réduire la fréquence de ses explosions de colère.
Aider votre enfant à faire face à la colère consiste à lui enseigner ses émotions et celles des autres, à l’aider à se voir comme quelqu’un capable de mieux exprimer ses émotions négatives et à l’accompagner pour identifier des outils qu’il peut utiliser pour mieux faire face aux situations difficiles sur le plan émotionnel.
En d’autres termes, apprendre à votre enfant à « contrôler sa colère » n’est pas la solution ; il lui faut des stratégies spécifiques adaptées à son âge pour en changer sa perception et apprendre à « ressentir la colère, MAIS l’exprimer de façon appropriée ».
L’outil 3 outils pour gérer la colère de votre enfant plus sereinement contient toutes les ressources dont vous avez besoin pour faire face aux différents aspects du comportement colérique de votre enfant.
Si votre enfant est constamment en colère, vous vous demandez sans doute si vous devez vous inquiéter de son comportement. Bien qu’elle soit normale chez les enfants, elle peut également indiquer quelque chose de plus grave nécessitant l’intervention d’un professionnel.
Voici quelques-uns des signaux qui peuvent vous aider à mieux comprendre la « colère problématique » chez les enfants.

La colère de votre enfant est-elle le signe de quelque chose de plus grave ?
Les crises de colère et les comportements inappropriés tels que frapper, mordre ou autres formes d’agressivité sont courants chez les enfants de moins de six ans et c’est souvent le signe que leur intelligence émotionnelle n’a pas encore été cultivée.
Mais il n’est pas toujours facile de savoir différencier entre les expressions « normales » et « moins normales » de colère chez les enfants. En d’autres termes, il n’est pas rare de se demander si la colère de votre enfant est « normale » et pourquoi il est si colérique et agressif.
Cela dit, la colère est une émotion fondamentale, ce qui signifie qu’elle fait partie des émotions les plus courantes que vous rencontrerez chez votre enfant.
Cela veut également dire que vous n’êtes pas seul. Nous savons aujourd’hui qu’un bon nombre d’enfants sont aux prises avec des problèmes de colère, mais la plupart d’entre eux sont liés à leur incapacité à exprimer leurs émotions de manière appropriée.
Une étude dirigée par le professeur Wakschlag a révélé que si la colère et les expressions inappropriées de colère sont courantes chez les enfants de moins de six ans, certaines expressions de colère sont le signe d’un problème nécessitant l’intervention d’un professionnel.
Les chercheurs ont analysé le comportement de 1 490 enfants d’âge préscolaire. Ils ont constaté qu’il y a lieu de s’inquiéter si votre enfant affiche certains types de comportements plusieurs fois par semaine.
Selon plusieurs études scientifiques, voici quelques éléments auxquels vous devriez prêter attention si vous vous inquiétez des réactions colériques de votre enfant :
1. La durée du comportement colérique : Les expressions de colère de courte durée sont normales, mais lorsque votre enfant a un comportement colérique à la suite des évènements qui se sont produits il y a des heures ou même des jours, cela pourrait signifier qu’il a besoin d’aide pour mieux faire face à ses émotions.
De plus, s’il semble toujours réagir de manière colérique peu importe la situation, il faut accompagner cette colère.
2. L’intensité du comportement colérique de votre enfant : Si les réactions de votre enfant sont souvent disproportionnées par rapport à la plupart des situations, cela signifie qu’il a besoin d’aide pour gérer sa colère.
Ces réactions peuvent ressembler à des attaques de panique malgré l’absence de situations menaçantes, un comportement accaparant, des réactions intenses, des « explosions violentes venues de nulle part », etc.
3. Un comportement nuisible : Le comportement nuisible provoqué par la colère de votre enfant envers lui-même ou autrui doit toujours vous alerter.
Cela peut inclure des comportements tels que cogner la tête contre un mur, s’arracher la peau, mordre, donner des coups de pied, casser les choses et un comportement agressif dans l’ensemble.
4. Un comportement inapproprié sur le plan du développement peut être un signe que votre enfant a besoin d’aide pour gérer sa colère. Les comportements colériques sont courants lors de l’enfance, mais ils diminuent en fréquence et en intensité à mesure que votre enfant grandit et apprend à mieux comprendre les émotions difficiles et à y faire face.
Avec le développement de nouvelles compétences en grandissant, il apprend à mieux gérer des situations difficiles qui déclenchaient sa colère auparavant.
Si votre enfant exprime toujours sa colère comme il l’a fait depuis son plus jeune âge, cela peut être un signe qu’il manque des compétences nécessaires pour y faire face.
Les problèmes de colère sont également fréquents chez les enfants rencontrant des difficultés d’apprentissage telles que le TDAH, l’autisme et le trouble obsessionnel compulsif.
5. Le contexte dans lequel le comportement colérique de votre enfant surgit peut être un signe d’une difficulté à gérer la colère. De nombreux enseignants seraient surpris d’apprendre que les « enfants calmes » qu’ils ont à l’école sont en fait des « tornades colériques » à la maison. En effet, les enfants se comportent de la façon la pire là où ils se sentent le plus en sécurité.
Cela signifie que votre enfant a besoin d’aide pour gérer sa colère s’il a des comportements colériques « partout et tout le temps » (à l’école, lors des activités parascolaires, avec des amis, avec ses frères et sœurs, etc.) et si son comportement perturbe votre vie de famille.
6. Régression. La régression d’un enfant suscite souvent de l’inquiétude et, bien qu’il s’agisse d’un évènement relativement courant, des expressions intenses et fréquentes de colère associées à une régression peuvent être un signe qu’il a besoin d’accompagnement pour surmonter ses problèmes de colère.
Certaines des habitudes que vous remarquerez peuvent inclure : des habitudes alimentaires et de sommeil perturbées, la reprise des habitudes abandonnées (il recommence à mouiller son lit, sucer son pouce, etc.), l’apparition de nouveaux comportements tels que l’anxiété de séparation, etc.
Le professeur Wakschlag et ses collègues ont dressé une liste qui peut vous aider à déterminer, en fonction de la fréquence de certains comportements, si vous devriez vous inquiéter de la colère de votre enfant. Voici une COPIE GRATUITE basée sur leur étude pour vous aider à mieux analyser le comportement colérique de votre enfant.
Pas de panique si vous avez remarqué des « traits problématiques » chez votre enfant. S’il est aux prises avec des problèmes de colère, des ressources adaptées à son âge peuvent vous donner ce dont vous avez besoin pour l’aider à mieux gérer sa colère.
Références
Trouble explosif intermittent : adolescents : enquête nationale




Laisser un commentaire