
Élever des enfants autonomes devrait-il faire partie de votre objectif parental ? Beaucoup diraient que cela dépend de la manière dont vous décrivez l’autonomie chez les enfants.
De façon générale, élever des enfants autonomes signifie donner à vos enfants les outils dont ils ont besoin pour pouvoir prendre les décisions qui leur conviennent. Cela veut aussi dire accroître leur confiance dans leur capacité à réussir à achever ce qu’ils entreprennent.
Anne Frank a dit un jour : « Les parents ne peuvent que donner des conseils ou de bonnes indications, le développement ultime de la personnalité d’un individu repose entre ses propres mains. »
Cela signifie que fournir un environnement propice peut aider votre enfant à développer des compétences importantes qui faciliteront le passage de l’enfance à l’adolescence (et à l’âge adulte).
Nous voulons tous que nos enfants soient heureux et épanouis dans la vie. Selon la science, il y a plusieurs chemins pour y arriver. La bonne nouvelle est que vous pratiquez probablement déjà certaines de ces approches et que les autres sont faciles à mettre en place chez vous.
Voici, selon la science, dix conseils pour élever un enfant épanoui et autonome
- Concentrez-vous sur son effort
Pourquoi certains enfants ont-ils d’énormes difficultés à gérer même les erreurs et les échecs les plus insignifiants, tandis que d’autres semblent traverser plus facilement les obstacles ?
Selon Carole Dweck, les styles parentaux axés sur une mentalité de croissance enseignent à votre enfant qu’il a la capacité de changer la plupart des situations de sa vie — qu’il peut agir plutôt que subir.
Cela l’aide à comprendre que la réussite requiert du travail, de l’effort et des stratégies spécifiques et qu’elle n’est rarement qu’une simple question de talent ou de chance.
La recherche en neurosciences sur la mentalité de croissance suggère que la façon dont votre enfant perçoit les évènements qui lui arrivent détermine s’il peut ou non facilement surmonter les obstacles.
Un enfant avec une mentalité de croissance pense qu’il a ce qu’il faut pour s’améliorer, mais celui qui a une mentalité fixe voit les choses comme fixes et immuables.
Nous savons aujourd’hui que notre façon de réagir au comportement de nos enfants affecte largement celui-ci. En d’autres termes, nos paroles et réactions peuvent travailler en faveur ou contre le développement d’une mentalité de croissance.
Dweck, par exemple, a démontré que focaliser sur votre enfant (« Qu’est-ce que tu es intelligent ! ») au lieu de vous concentrer sur son comportement (« Tu vois comment tes efforts ont porté leurs fruits ») pourrait être contre-productif.
Cela est tout à fait logique : si vous dites à votre fille qu’elle est « intelligente » quand elle a eu une bonne note en poésie, est-ce que cela signifie qu’elle n’est « pas intelligente » ou peut être « moins intelligente » quand elle a une mauvaise note en français (ou même quand elle aura une moins bonne note en poésie la prochaine fois) ?
Comment le fait de se focaliser sur l’effort de votre enfant peut le rendre plus autonome
L’utilisation de mots appropriés pour commenter la performance de votre enfant peut aider à inculquer une mentalité de croissance. Cela peut lui apprendre à voir les obstacles ou les échecs comme des problèmes temporaires qui peuvent être surmontés grâce à l’effort.
Voici trois réponses que vous pouvez commencer à utiliser dès aujourd’hui pour aider votre enfant à apprendre qu’il a le pouvoir de changer la plupart des situations qu’il rencontre :
- « Que peux-tu essayer la prochaine fois ? »
- « Essayons une nouvelle formule »
- « J’aime que tu aies essayé différentes stratégies pour trouver ce qui fonctionne pour toi. »
Se concentrer sur les efforts de votre enfant l’aide à comprendre que la performance nécessite de l’effort ainsi qu’une approche active et stratégique. Cela peut aider à accroître son autonomie et sa confiance dans sa capacité à réussir par ses propres moyens.
2) Favoriser la gratitude
Pratiquer la gratitude contribue à améliorer le bien-être psychologique et physique des petits et grands. Elle améliore la concentration, renforce le système immunitaire, réduit la dépression, le stress et l’anxiété, conduisant ainsi à une vision plus optimiste de la vie.
La science suggère que la pratique de la gratitude peut rendre votre enfant plus coopératif, généreux et agréable et peut aussi l’aider à se sentir bien dans ses baskets. Emmons et Stern, deux chercheurs spécialisés dans les études sur la gratitude, suggèrent que cette pratique participe à réguler les relations en les renforçant.
L’étude « Appréciez votre bonne fortune », qui est l’une des expériences les plus connues sur la gratitude, a révélé que les participants qui l’ont pratiquée étaient plus « attentifs, déterminés, en forme, enthousiastes, excités, intéressés, joyeux et forts. » En d’autres termes, les études ont démontré que la gratitude est une compétence qui peut être acquise, mais cela nécessite un effort conscient.
Nous savons aujourd’hui que pratiquer la gratitude augmente les émotions positives. C’est-à-dire qu’apprendre à votre enfant à adopter cette pratique diminue le pessimisme et augmente le bonheur et la satisfaction globale.
Il existe des moyens simples d’introduire de la gratitude dans la routine de votre enfant. Par exemple, vous pouvez choisir un moment précis chaque jour — pendant les repas, par exemple — où chaque membre de la famille nomme une chose pour laquelle il est reconnaissant. Voici cinq routines de gratitude faciles à adopter chez vous.
3) Minimiser le nombre de jouets de votre enfant renforce son autonomie
« Des jouets partout ! » semble être une situation que de nombreux parents connaissent. Mais nous savons aujourd’hui que ceux-ci pourraient étouffer la créativité de votre enfant.
Une étude entreprise par des chercheurs allemands a révélé que les jouets servent souvent d’échappatoire. Elle s’est concentrée sur l’impact que le retrait de ces jouets aurait sur le développement des compétences telles que la résolution de problèmes, la pensée critique et la créativité.
Elle a également été motivée par leur sentiment qu’il était nécessaire de prendre du recul par rapport à la société axée sur la consommation, car celle-ci pousse constamment les enfants à en vouloir de plus en plus et à rechercher constamment la dernière tendance.
Pour mener l’étude à bien, les chercheurs ont créé une garderie sans jouets et ont divisé les enfants en groupes. Dans quelques groupes, tous les jouets ont été retirés pour une période de trois mois.
L’étude a révélé que les « enfants sans jouets » étaient plus créatifs, bien équilibrés et avaient plus confiance en leurs capacités. Ils ont appris à s’affirmer et à dire « oui » et « non ». De plus, l’absence de jouets les a aidés à utiliser leurs compétences et celles de leurs camarades pour atteindre leurs objectifs.
Voici quelques conseils pratiques pour réduire le nombre de jouets de votre enfant sans le rendre malheureux.
4) Participer aux tâches ménagères aide à renforcer l’autonomie des enfants
De nombreux parents croient encore que les enfants n’ont pas à participer aux tâches ménagères. La science dit qu’ils ont tort.
Tout faire à la place de votre enfant lui apprend la dépendance et l’empêche de développer la confiance associée à la capacité de réussir même les choses les plus banales.
Encourager vos enfants à participer à des tâches ménagères adaptées à leur âge peut avoir un impact positif plus tard dans leurs vies.
Selon Rossman, professeur à l’Université du Mississippi, encourager ses enfants à participer aux tâches ménagères en vaut la peine et commencer à le faire tôt est l’un des plus grands prédicteurs de leur réussite en tant qu’adulte.
Julie Lythcott-Haims (auteure du livre « Comment élever un adulte ») et Richard Bromfielf (psychologue à Harvard Medical School) sont du même avis. Un enfant qui ne participe pas aux tâches ménagères ne développe pas des compétences importantes qui l’aideront plus tard dans la vie.
Les tâches ménagères participent également au développement cognitif, social, scolaire et affectif de votre enfant et lui apprennent des compétences clés telles que la responsabilité et l’autonomie.
Cela dit, faire participer votre enfant à ces tâches n’est pas toujours gagné d’avance ! Commencez par de petits pas — faites une liste d’au moins dix choses qu’il peut faire seul.
Pour compléter votre liste, demandez-lui de proposer des idées de tâches qu’il aimerait faire. Si vous avez besoin d’idées adaptées à l’âge de vos enfants (de 2 à 16 ans), voici plus de 70 cartes de tâches ménagères pour les motiver à y participer.
5) Laisser vos enfants s’ennuyer les rend plus autonomes, créatifs et responsables
L’intervention parentale n’est pas toujours bénéfique lorsque les enfants prétendent s’ennuyer. Selon une étude rapportée par la BBC à Londres, « les enfants ont besoin d’un temps de tranquillité où ils ne font rien.
Ils ont besoin d’un temps pour imaginer et poursuivre leurs propres réflexions, pour assimiler leurs expériences par le jeu ou simplement pour observer le monde qui les entoure ».
En d’autres termes, vous n’avez pas à vous sentir coupable de ne pas divertir votre enfant. L’ennui peut être l’occasion pour lui de pratiquer différentes compétences telles que la prise de décision et la créativité.
Cela dit, les enfants ont besoin d’environnements non structurés, mais stimulants, pour réveiller leur créativité, car un manque de structure peut être source de frustration. C’est pourquoi il est important de fournir un « cadre d’ennui constructif » qui lui permet de pratiquer la prise de décision et de gérer son temps seul.
Et s’il était envisageable d’encourager votre enfant à gérer une partie de son ennui seul ET de favoriser les compétences telles que la concentration, la capacité à prendre des décisions et
l’autonomie ? Ces Kits de Fonctions Exécutives vous propose :
• Des fiches spécialement conçues pour aider votre enfant à gérer son ennui seul
• Plus de 75 exercices à faire et refaire
• Un guide pour les parents contenant des activités supplémentaires et faciles à mettre en place
• Des exercices supplémentaires de concentration

6) Donner à votre enfant un sentiment de contrôle augmente son autonomie
Les preuves suggèrent qu’encourager votre enfant à participer à la prise de décision favorise le développement de son autonomie ainsi que de sa pensée créative.
Sa capacité à prendre des décisions judicieuses augmente entre les âges de 8/9 ans et 13 ans. Autour de 12 et 17 ans, il commence à acquérir la capacité de prendre des décisions seul.
Encourager votre enfant à jouer un rôle actif dans le processus décisionnel lui apprend à affiner ses aptitudes de réflexion critique. Voici des énoncés/questions faciles pour l’encourager à exercer sa faculté de prendre des décisions :
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- Qu’est-ce que tu vas faire pour y arriver ? Comment faut-il s’y prendre ?
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- Nous acceptons ce que tu décides.
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- Qu’est-ce que tu ferais ? Qu’est-ce que tu veux faire ?
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- Lequel veux-tu ?
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- Qu’est-ce que tu en penses ?
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- Qu’est-ce que l’on peut changer ? Que changerais-tu ?
Il a été démontré que plus votre enfant se sent responsable des décisions prises, plus il est susceptible de les respecter.
Certains chercheurs suggèrent que dans certaines situations, le fait d’utiliser une « structure de contrôle » pour transférer la prise de décision à votre enfant à mesure qu’il grandit peut améliorer son comportement.
Concrètement, cela signifie fixer des limites ou fournir une structure large, puis laisser votre enfant agir dans ce cadre. Prenons l’exemple des devoirs — une structure contrôlée par les parents peut impliquer de spécifier l’heure à laquelle les devoirs doivent être faits : « avant 18 heures » ou « avant de regarder la télévision » ou « avant votre jeu vidéo », puis laisser votre enfant décider seul quand faire ses devoirs.
Les options limitées fonctionnent particulièrement bien avec les jeunes enfants, car elles leur donnent l’impression de maîtriser les choses.
Vous pourriez dire quelque chose comme : « Devoirs maintenant ou immédiatement après ta douche ? » « Tu prends ta douche maintenant ou dans cinq minutes ? » Pour augmenter vos chances de succès, vous pouvez utiliser une alarme : « Je règle l’alarme pour qu’elle sonne au bout de cinq minutes — dès que ça sonne, c’est l’heure de ta douche. »
7) Utilisez des mots qui renforcent l’estime de soi de votre enfant
« Les coups blessent, mais pas les mots » est l’un des plus grands mensonges jamais prononcés. Les mots font mal. Et les mots que nous entendons à plusieurs reprises peuvent devenir des prophéties autoréalisatrices.
Les gens ont tendance à agir conformément à ce que l’on attend d’eux et il en va de même pour votre enfant. Vos mots façonnent non seulement sa personnalité, mais également votre relation avec lui et cela, bien au-delà de l’enfance.
Ce que l’on appelle couramment l’effet Pygmalion ou Rosenthal est apparu pour la première fois dans les études de Rosenthal et Jacobson.
Ce phénomène suggère que les attentes positives influent sur la réalité et mènent à des prophéties autoréalisatrices. Le phénomène inverse — l’effet Golem — suggère que les attentes négatives conduisent à des performances médiocres.
Malgré les critiques et les questions qui entourent ces études initiales, nous savons aujourd’hui que la façon dont vous décrivez le comportement de votre enfant aura un impact sur celui-ci. Vos mots communiquent ce que vous pensez de lui : cerveau désorganisé ou créatif, fouineur ou attentif, timide ou calme.
Les étiquettes positives aident à construire nos enfants, mais cela ne veut pas dire qu’il faut fermer les yeux sur les mauvais comportements. Vous devez toujours appeler les choses « telles qu’elles sont ». Décrire un enfant agressif comme un leader ou un enfant peu soigneux comme un artiste ne fait que cacher des problèmes qu’il faut régler.
Voici la seule chose à retenir : des étiquettes positives aideront votre enfant à se voir comme quelqu’un capable de réussir ; les étiquettes négatives peuvent le détruire.
8) Concentrez-vous sur les points forts de votre enfant
Selon Mary Reckmeyer, lorsque vous vous centrez sur les faiblesses de votre enfant et sur votre volonté de fixer « ce qui ne va pas » chez lui, vous l’empêchez de renforcer ses talents innés.
Elle soutient l’idée selon laquelle pousser votre enfant à la perfection dans les domaines où il est moins enclin signifie s’efforcer de vivre selon les normes d’autrui. Comprendre que chacun d’eux est unique contribue à réduire la pression pour produire des enfants « uniformes ».
De nombreuses études suggèrent que votre enfant rencontrera un plus grand succès si vous vous focalisez sur ses points forts plutôt que si vous le forcez à travailler sur des activités pour lesquelles il n’a ni les compétences ni l’intérêt.
Selon une étude scientifique récente, adopter une telle démarche peut améliorer les capacités de persévérance de votre enfant et participer à réduire son stress.
Elle leur permet d’identifier et de tirer parti de leurs points forts pour faire face aux situations difficiles. De plus, elle a pour effet d’accroître la satisfaction personnelle.
Cela peut aider votre enfant à apprendre à gérer les conflits par des moyens socialement appropriés, à limiter les comportements agressifs et à améliorer la performance académique.
Certaines études suggèrent que lorsque vous mettez en place des stratégies efficaces pour renforcer l’estime de soi de votre enfant, vous réduisez ses sentiments d’impuissance. Voici quelques conseils pratiques à adopter dès aujourd’hui.
9) Prenez le temps de passer du temps de qualité ensemble — créez des liens familiaux solides
Construire de relations saines dès l’enfance est l’un des moyens les plus efficaces de renforcer vos liens familiaux. Il lui donne également un sentiment d’appartenance qui est fondamental pour son bien-être. La bonne nouvelle est que même des activités relativement simples partagées en famille peuvent aider à souder votre famille.
Selon la science, la qualité l’emporte sur la quantité. Cela signifie que plutôt que de vous concentrer sur le temps que vous passez ensemble, il est important de vous focaliser sur ce que vous faites pendant ces moments partagés. Même lorsque vous n’avez pas le temps, il est possible de trouver des moyens faciles de passer du temps avec votre enfant.
Voici un défi gratuit pour vous donner des pistes à essayer. La bonne nouvelle : toutes les activités peuvent être effectuées en 10 à 15 minutes et sont entièrement gratuites.
10) Élever un enfant émotionnellement intelligent
Saviez-vous que l’intelligence émotionnelle de votre enfant joue sur ses résultats sociaux, psychologiques et scolaires ?
Les études de Gottman sur l’intelligence émotionnelle ont montré que quand nous sensibilisons nos enfants aux émotions, ils sont mieux en mesure de faire face aux situations émotionnellement difficiles.
Par exemple, ils sont plus susceptibles de savoir quand s’éloigner de situations difficiles ou ce qu’ils peuvent faire pour calmer les émotions difficiles.
Nous savons aujourd’hui qu’un enfant émotionnellement intelligent a plus de facilité que d’autres à :
- construire des interactions sociales positives et vivre paisiblement avec ceux qui l’entourent
- se faire et garder des amis et coopérer avec autrui
- afficher des traits tels que l’empathie
- reconnaître ses propres émotions et celles des gens qui l’entourent
- répondre aux émotions difficiles de manière appropriée
- exprimer les émotions difficiles de manière appropriée
- contrôler ses impulsions
- gérer la frustration de manière appropriée.
Comment renforcer les capacités d’intelligence émotionnelle de votre enfant
Le moyen le plus efficace de renforcer les capacités de régulation des émotions de votre enfant est de lui apprendre à identifier les émotions — les siennes et celles d’autrui.
N’oubliez pas qu’il existe des stratégies simples adaptées aux enfants que vous pouvez mettre en place dès aujourd’hui. Tirer profit des occasions offertes par ses émissions télé ou ses livres pour parler des émotions affichées est un excellent moyen de l’aider à les apprivoiser.
Par exemple, dire quelque chose comme « il a l’air si triste » peut être un moyen facile de démarrer la conversation sur les émotions.
Si vous avez apprécié cet article, vous allez adorer mon eBook « Elever l’enfant le plus épanoui et heureux du monde ». Il s’appuie sur des recherches scientifiques et des théories des plus grands philosophes de l’éducation pour proposer des informations pratiques afin de favoriser des traits tels que la pensée indépendante, la motivation, la confiance et une mentalité de croissance.
Références
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16313657
https://pdfs.semanticscholar.org/25ab/297c17a87c8a0f79e109be531fe9c7da97b8.pdf
https://journals.sagepub.com/doi/10.1111/j.1467-9280.2007.01896.x
http://greatergood.berkeley.edu/pdfs/GratitudePDFs/6Emmons-BlessingsBurdens.pdf
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11811629/
https://academic.oup.com/jcr/article-abstract/42/5/767/1855952?redirectedFrom=fulltext
http://www.spielzeugfreierkindergarten.de/pdf/englisch.pdf
http://www.braunresearch.com/component/content/article/27-press-release/96-why-children-need-chores
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19288844
https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Golem
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0160289613000421
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0022096513002129
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19102585



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