
Une des plus grandes différences entre discipline et punition réside dans le fait que la discipline aide les enfants à apprendre à se comporter de façon appropriée et à améliorer leur maîtrise de soi, alors que la punition leurs apprend la peur.
De nombreuses controverses subsistent sur la méthode la plus efficace pour discipliner les enfants.
Bien que la science ait mis en évidence quelques approches nuisibles et fourni des indices quant à des stratégies de discipline plus efficaces, il est encore impossible d’établir avec certitude l’impact des méthodes disciplinaires sur le court et le long terme.
Ce que nous savons, cependant, c’est que quelle que soit la méthode utilisée, les méthodes de discipline efficace partagent des caractéristiques similaires. Selon cette revue scientifique, les méthodes disciplinaires efficaces partagent six caractéristiques communes.
Les six caractéristiques des méthodes disciplinaires efficaces
1 | Doit être appliquée par un adulte avec un lien d’attachement stable et sécurisant avec l’enfant
Dans une étude menée dans les années 1960, Diane Baumrind a constaté que les enfants avaient de meilleurs résultats sur le plan social, scolaire et psychologique lorsque leurs parents étaient fermes et bienveillants à la fois.
Le terme « parentalité démocratique » est né de cette étude, et des études ultérieures ont à leur tour révélé que de nombreux résultats positifs sont associés aux enfants élevés par des parents démocratiques : autonomie, bien-être sur le plan social et émotionnel, réussite académique et moins des comportements antisociaux.
La discipline est plus efficace lorsqu’elle survient dans un environnement chaleureux et affectueux.
Quand nous regardons nos enfants dans les yeux ou les touchons en leurs expliquant les conséquences de leur comportement, ils n’interpréterons pas ces conséquences comme «injustes».
Avant d’appliquer les conséquences du comportement inapproprié de votre enfant, assurez-vous qu’il sait que vous l’aimez. Montrez de l’empathie et faites-lui savoir que c’est parce qu’il compte pour vous que vous voulez lui apprendre la bonne façon de se comporter.
Créer un lien affectif signifie aussi être prêt à écouter l’avis de votre enfant, même lorsque cela n’aura aucun impact sur votre décision finale.
Réagir quand vous êtes en colère peut mener à une violence verbale qui peut avoir un effet négatif sur le bien-être des enfants.
Il est normal d’être en colère à cause du comportement de votre enfant, mais vous seul êtes responsable de votre réaction.
De nombreuses études ont démontré que la majorité des mauvaises conduites peuvent être réduites si nous prenons en compte les émotions des enfants, même s’il faut d’abord apprendre à gérer nos propres émotions.
Plus vos avez un lien affectif stable, plus il y a des chances que votre enfant tente de vous plaire. Certaines études suggèrent que si un enfant a le sentiment d’être « mal aimé » ou de n’avoir « plus rien à perdre », son comportement perturbateur peut s’aggraver.
Une étude faite par un groupe de chercheur a évalué environ 150 recherches scientifiques pour mieux comprendre les raisons derrière les comportements perturbateurs chez les enfants. Plus de 15 000 familles sélectionnées d’une vingtaine de pays ont été analysées.
Les chercheurs ont constaté que le fait d’avoir une bonne relation parent-enfant avait un grand impact sur le comportement des enfants. Plus les parents renforçaient cette relation, plus les problèmes de comportement diminuaient.
D’autres études ont confirmé que les enfants qui passent du temps de qualité ensemble se sentent et se comportent mieux sur les plans social, scolaire et psychologique.
Ces études suggèrent que :
- Plus les enfants participent aux activités qui visent une meilleure cohésion familiale, moins ils affichent de problèmes de comportement ;
- Les familles unies sont mieux à même de faire face aux défis de la vie ;
- Les parents alcooliques sont moins susceptibles de transmettre leur alcoolisme à leurs enfants si la famille partage des activités simples de façon régulière.
Autrement dit, la discipline ne peut pas fonctionner s’il n’y a une « déconnexion » entre vous et votre enfant. Il n’est pas rare que les enfants qui « se sentent mal aimés » se conduisent régulièrement mal et repoussent les limites pour attirer votre attention.
Plus vous entretenez de bonnes relations avec votre enfant, plus il essaiera de « bien faire » pour ne pas nuire à votre relation.
Il y a plusieurs façons de créer des liens forts avec votre enfant.
D’abord, il faut qu’il sache que vous l’aimez tel qu’il est. Que désapprouver son comportement ne réduit en rien l’amour que vous lui portez. Cela passe aussi par les mots que vous lui dites. Voici 100 phrases qui vont lui faire du bien.

Nous avons tous tendance à agir conformément à ce que nous croyons être attendu de nous. Les enfants « agressifs » continueront d’agir avec agressivité s’ils sont constamment décrits comme tels.
Les « bosseurs » continueront à fournir des efforts tant qu’on leur fera croire que travailler dur est une partie fondamentale de leur nature.
Les étiquettes négatives renforcent les comportements négatifs. Autrement dit, les mots que vous utilisez pour décrire votre enfant façonnent son comportement.
Le fait de remplacer les étiquettes négatives par des étiquettes positives changera votre perception de votre enfant, son comportement et la façon dont vous réagissez à celui-ci.
Bien que les étiquettes positives aident à construire votre enfant, cela ne veut pas dire qu’il faut fermer les yeux sur ses mauvais comportements. Décrire un enfant agressif comme un leader ou un enfant peu soigneux comme un artiste ne fait que cacher des problèmes qu’il faut régler.
Deuxièmement, il faut que vous lui donniez l’impression qu’il est capable de réussir. Qu’il est un « bon enfant » dans l’ensemble.
De nombreuses études ont démontré que se concentrer sur un comportement positif peut réduire le comportement inapproprié de votre enfant. S’il semble normal de se focaliser sur le comportement négatif, il faut savoir que cela le renforce.
Plus vous vous focalisez sur le comportement positif de votre enfant, plus il est susceptible de le répéter.
Deux spécialistes du couple, Gottman et Levenson ont constaté qu’il existe un « ratio éloge/critique » et que celui-ci a un effet très puissant sur la capacité des couples à surmonter leurs difficultés.
Selon eux, 5:1 est le « ratio parfait » pour une relation heureuse. Cela signifie que pour développer des relations fortes, chaque interaction négative en nécessite au moins cinq positives.
La relation parent-enfant fonctionne plus ou moins sur les mêmes principes. Plus vous donnez de retours positifs à votre enfant, plus il sera heureux et mieux il se comportera.
Troisièmement, il faut trouver de moments privilégiés à passer ensemble. Mettre de côté même quinze minutes par jour pour passer de moments avec vos enfants peut faire des merveilles pour votre relation et complètement changer leur comportement.
Voici un défi gratuit que vous pouvez utiliser avec vos enfants. La bonne nouvelle, c’est que la plupart des activités ne nécessitent que quinze à vingt minutes de votre temps.
2 | Doit être cohérente et liée au comportement à modifier
La discipline consiste à modifier un comportement inapproprié précis. Il perd son sens lorsque nous disciplinons nos enfants pour chaque petite chose.
La discipline est plus efficace lorsqu’elle vise un comportement spécifique et quand les conséquences sont appliquées de façon cohérente et uniquement pour ce comportement.
En d’autres termes, choisir un ou deux comportements et se concentrer uniquement sur eux jusqu’à obtention de l’effet désiré serait plus efficace que d’essayer de « corriger » tout ce que vous percevez comme mauvais comportement.
Une fois celui visé atteint, vous pouvez passer à d’autres comportements inappropriés.
Il existe également un consensus parmi les experts prouvant que la méthode choisie est plus efficace lorsque les conséquences sont appliquées dès que le comportement inapproprié apparaît.
3 | Doit être perçue comme « juste » par l’enfant
Lorsque votre enfant perçoit les conséquences de ses actes comme justes, il est probable que votre méthode disciplinaire sera efficace. Votre enfant devra au préalable être conscient des conséquences de ses actes.
Autrement dit, il devra connaître le comportement pour lequel il y aura toujours des conséquences – comportements agressifs, mordre, se blesser, blesser les autres et ainsi de suite.
Beaucoup de preuves suggèrent qu’encourager les enfants à participer au processus décisionnel augmente leur respect pour les décisions prises.
Permettre aux enfants de participer à ce processus peut les aider à considérer que les conséquences pour une mauvaise conduite sont « justes ».
Vous pouvez dire par exemple « Tu sais que tu n’as pas le droit de faire du vélo sans casque ». Qu’est-ce qu’on fait quand tu ne mets pas ton casque ?» N’oubliez pas que la négociation se termine seulement lorsqu’une décision sur les conséquences appropriées a été prise.

4 | Doit être adaptée à l’âge de votre enfant
L’efficacité de la stratégie de discipline que vous choisissez d’appliquer dépend en grande partie de l’âge de votre enfant. Par exemple, ce n’est pas la peine d’essayer de raisonner les tout-petits.
Il est également important de distinguer un comportement inapproprié – par exemple taper – d’ un « comportement normal » – votre enfant fait tomber son assiette par terre accidentellement ou renverse de l’eau sur la table.
De façon générale, on sait que :
• le renforcement positif est une des stratégies de discipline positive les plus efficaces pour les enfants de 3 à 9 ans.
• la période de réflexion (mise au coin) est plutôt inefficace pour la plupart des enfants (et surtout ceux âgés de plus de 6 ans).
• plus les enfants sont âgés, plus ils se comportent mieux s’ils se sentent impliqués dans les décisions les concernant. Dit autrement, plus vous impliquez votre enfant dans la prise de décisions relatives à sa personne, plus il y a de chances que celles-ci soient respectées.
Par exemple, votre enfant peut tenter de déterminer les conséquences de son non-respect des limites : il peut choisir le type de tâches ménagères effectuées. De cette façon, il sera libre de choisir les heures où il aura le droit de jouer à son jeu vidéo.
Si vous laissez cette liberté à votre enfant, c’est à vous de voir où vous fixez vos limites.
Par exemple, il est important de lui préciser qu’il a droit à une heure de jeu par jour — est-ce qu’il préfère jouer le matin ou l’après-midi ? A-t-il droit aux jeux quand il le souhaite, mais uniquement une fois ses devoirs terminés ?
Lecture supplémentaire : Un guide par tranche d’âge pour comprendre et gérer le comportement de votre enfant
5 | Doit être en lien avec la nature de votre enfant

Différents enfants réagissent aux mêmes stratégies de discipline de façon différente Autrement dit, une stratégie disciplinaire peut être très efficace avec un enfant et un échec lamentable avec un autre.
Selon les chercheurs de l’Université de Washington, les stratégies de discipline ont un impact plus significatif sur le comportement quand elles sont en lien avec la personnalité de votre enfant.
Selon les chercheurs de l’Université de Washington, les stratégies de discipline ont un impact plus significatif sur le comportement quand elles sont en lien avec la personnalité de votre enfant.
Ces chercheurs ont mené une étude sur une période de trois ans avec 214 familles. Ils ont analysé des questions quotidiennes telles que les conversations, les problèmes comportementaux les plus courants, alimentant ainsi les conflits.
Cette étude a débuté lorsque les enfants étaient âgés de 9 ans.
Les chercheurs se sont également intéressés aux styles parentaux. Ils se sont focalisés sur des questions telles que la bienveillance, l’octroi de l’autonomie et l’accompagnement proposé aux enfants.
Ils ont ensuite mesuré les niveaux d’anxiété et de dépression des enfants et identifié leurs traits de personnalité.
Leur étude a révélé que :
• Favoriser l’autonomie de ses enfants réduit leur anxiété, mais uniquement si ces derniers ont une bonne maîtrise de soi.
• Certains enfants sont plus anxieux dans des environnements non structurés. Les chercheurs ont constaté que l’anxiété des enfants ayant une mauvaise maîtrise de soi a doublé dans les environnements leur fournissant trop d’autonomie.
• Parmi les enfants « aventurier », avoir une mère négative augmentait l’anxiété.
Bref, ces études ont montré que, pour être efficace, votre stratégie disciplinaire doit être conforme à la personnalité de votre enfant.
Elles ont constaté qu’une stratégie efficace est celle qui est en adéquation avec la personnalité de votre enfant, mais aussi la vôtre. Autrement dit, proposer un espace calme peut être une méthode très efficace pour certains enfants, mais le renforcement positif tendrait à mieux marcher pour d’autres.
On sait aujourd’hui que la personnalité des enfants influence leur comportement.
Les bébés « explorateurs » marchent plus tôt et sont souvent à la recherche d’aventures. Ceux ayant une « personnalité manager » aiment avoir les rôles de leadership, et la recherche constante d’autonomie de certains enfants fait qu’ils sont souvent perçus comme « provocateurs ».
Prendre conscience de la façon dont la personnalité influence le comportement de votre enfant peut contribuer à mieux l’appréhender.
Cela peut vous permettre de comprendre que certaines caractéristiques font partie de la nature de votre enfant et au lieu d’essayer de « s’en débarrasser », il faut repenser votre façon d’y faire face.
Voici un guide sur les seize personnalités des enfants à télécharger gratuitement. Ce guide vous propose les différentes forces et faiblesses de chaque personnalité, ainsi que quelques conseils simples pour y faire face.
Aucune stratégie disciplinaire ne fonctionnera si elle va à l’encontre de votre nature fondamentale. Vous êtes unique et vous apportez quelque chose d’unique à la vie de votre enfant. Ne l’oubliez pas.
6 | Doit mener à l’autodiscipline
Un principe clé de la discipline efficace est de créer un environnement respectueux permettant aux enfants de développer l’autodiscipline, leurs capacités à résoudre des problèmes et leurs compétences en matière de coopération.
Une approche efficace vise à promouvoir la coopération et le respect mutuel. Cette approche se concentre sur des solutions respectueuses, raisonnables et utiles
Autrement dit, le but ultime de la discipline n’est pas de faire de nos enfants de « sages » enfants lorsqu’ils sont surveillés.
Une discipline efficace leur apprend à gérer eux-mêmes leur comportement. Une stratégie efficace les aide à éliminer le mauvais comportement visé et leur apprend à adopter un comportement approprié.
L’autodiscipline ne peut s’apprendre que si les six caractéristiques énumérées ci-dessus sont respectées.
Aucune stratégie ne fonctionne tout le temps, avec tous les enfants et pour tous les problèmes de discipline.
C’est pourquoi il est important d’établir une « boîte à outils disciplinaire » avec vos attentes, les stratégies efficaces et les conséquences possibles d’un mauvais comportement.
La plupart des stratégies disciplinaires échouent parce qu’elles ne sont pas appliquées de la bonne manière.
Avez-vous besoin d’aide pour gérer les comportements indésirables ou à problème de votre enfant ? Mes ressources en ligne peuvent vous aider. Visitez la page de présentation pour en savoir plus.

Références
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2719514/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3218233/
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/cdev.13051
Modifié le 15.2.2022



De bonnes idées.. cherche des idées sur un atelier des personnes âgées
La mise au coin Absolument humiliante comme pratique vous êtes en complète contradiction dans vos écrits la mise au coin est une violence éducative ordinaire !!
Vous vous inspirez peut être de la discipline positive mais vous oubliez le positif
Dommage !
Merci de votre commentaire. L’objectif de ce blog n’est pas de juger ou de critiquer les parents qui utilisent des approches que l’on ne « valide pas ». En revanche, il propose de nombreuses astuces validées par la science pour aider les parents à appliquer diverses stratégies parentales de façon efficace et bienveillante.
Même si je n’utilise pas la mise au coin personnellement, je ne me permets pas de juger ou de critiquer les parents qui le font – et il y en a beaucoup. Je n’arrêterais jamais de parler de « choses qui dérangent » si cela peut aider certains parents à mieux les appliquer.
Je trouve votre sujet très intéressant et très important. Vos écrits m’aide dans mes réflexions pour essayer de corriger les mauvais comportements de mes enfants. J’ai deux enfants de 3 et 2ans ils sont complètement différents et j’utilise le Temp calme dans la chambre de 1 minutes quand il jette des objets sur la télé (e’ ce moment il ne fait que sa monter sur le meuble de la tl et la toucher la taper ou jeter les affaires) quand il en sort il est plus calme 5 minutes et sa reprend je ne sais plus comment faire car j’ai l’impression que rien ne marche. Auriez vous des suggestions à me proposer ?
Merci de votre commentaire.
Avez-vous essayer le ratio 5:1? Voici un article qui pourrait vous aider: https://lesapprentisparents.fr/2019/11/15/une-strategie-de-discipline-positive-que-vous-pouvez-mettre-en-place-des-aujourdhui/
Bon courage
Bonjour, nous entendons tous les aspects positifs d’une éducation “sans mise au coin” notamment.
Je me demande néanmoins si la future génération saura faire face à cette société d’une extrême violence, et ce dès la maternelle. A un moment donné la bulle protectrice dans la laquelle les enfants sont élevés va éclater, et ces pauvres enfants seront ni préparés, ni aptes à faire face à la réalité.
je travaille dans la petite enfance depuis plus de 20 ans. Je respecte la tendance éducative, tout en constatant le désarroi des parents qui finissent pas fesser leur enfant car trop exténués, et des enfants choqués par un mot plus haut que l’autre par une professeure des écoles qui peine à se faire respectée
J’ai la satisfaction de constater au quotidien ce que sont mes propres enfants que j’ai élevé avec beaucoup d’amour avec des valeurs réelles sans leur mentir sur la nature du monde.
quand je lis “la mise au coin est une violence éducative ordinaire !!”, cela ne me fait plus réagir mais sourire
attendez que vos enfants soient de jeunes adultes et vous constaterez les dégâts d’une éducation sur protectrice
Bonne journée
Tout à fait d’accord avec vous Juliette, le coin n’est pas une frustration, mais une façon (souvent) d’éviter la fessée, oui il faut arréter la surprotection, nous ne vivons pas dans un monde de Bisounours, vos enfants vont étre confrontés à bien pire que la fessée ou le coin, croyez moi, préparez les à au moins se protéger de la violence qu’ils vont rencontrer, à l’école, au collège, au Lycée, ou tout simplement dans la rue
Bonjour,
La mise au coin peut etre nomme coin pour reflechir. L enfant est mis au coin pour reflechir sur une chaise. Il doit apres certain temps venir parler de son acte ou on peut discuter. Comme ca la mise au coin deviens vraiment positive. Expérimenté dans une école maternelle.
C’est bien
Merci de votre commentaire
Le monde extérieur est fait de frustrations et de chocs auxquels les enfants devront être confrontés tôt ou tard. Leur mentir en leur faisant croire que tout est beau , c’est les fragiliser face à ce monde sans pitié.
Merci pour tous vos commentaire.
Merci de votre commentaire!
Certes, le monde n’est pas bisounours. Il est plein de personnes frustrées qui ne savent pas gérer leurs frustrations autre que par la domination et l’humiliation des autres.
Les premiers 6 ans de la vie d’un enfant sont primordial pour former une base solide chez lui. On pense fautivement qu’il faut être dur avec l’enfant pour le rendre plus dur pour un monde cruel.
L’exposer à la violence pendant les premières années de sa vie endommage son cerveau fragile, crée chez lui des peurs et des phobies, le rend plus agressif, nuit à son empathie et le rend moins compréhensif des émotions chez les autres.
Dans les pires de cas, ça crée des pervers narcissiques et des psychopathes.
Afin de tendre vers un monde plus humain, plus empathique et coopératif, commençons par nos enfants, les aider à satisfaire leur besoins et à devenir autonome pour le faire par eux-mêmes.
C’est bien dommage de réagir comme cela. J’ai eu une éducation classique et mon empathie est très importante. Je trouve que votre façon de réagir reflète une fermeture d’esprit qui ne paraît pas en adéquation avec l’empathie… Ayez un enfant handicapé ouvrez les yeux, tout n’est pas possible selon les différents caractères de chacun. Le mien a toujours été facile, d’autres sont très compliqués tout simplement parce que un simple choc à la naissance a parfois de lourde conséquence sur la vie d’une personne. Tous les enfants qui sont éduqués par la méthode positive ne sont pas des saints et souvent sont une charge pour la société car ils rêvent à des choses impossibles et donc… Frustrations et incompréhensions dans ce monde qui n’est pas tout rose. Ils sont perdus et se cherchent encore vu que leurs projets sont vains. Il y a beaucoup de bonnes idées dans cette méthode mais si une seule méthode fonctionnaient pour tous ça fait longtemps que cela se serrai.
Faisons le mien que nous pouvons, soyons ouverts aux nouvelles méthodes sans y voir un Messie. Et apprenons à s’écouter et à vivre ensembles malgré nos différences.
J’ai une fille de 2 ans et demi ( j’ai accouché récemment de mon 2eme enfant) et je sais plus comment la corriger , je ne la punie pas et je ne la mets pas au coin . Elle n’en fait qu’ sa tête et cris tout le temps , j’essaie de la calmer mais rien !!! Aidez-moi svp je sais plus comment faire. Merci
Bonsoir,
L’arrivée d’un nouvel enfant est souvent compliquée pour un petit. De plus, un nouveau-né demande beaucoup d’attention, ce qui peut donner l’impression à votre fille d’être « mis de côté ». Il est possible que par son comportement, votre enfant cherche d’attirer votre attention. Voici quelques actions qui peuvent peut-être l’aider :
Passez des moments privilégiés ensemble tous les jours – mêmes de petits moments comptent
• Faites-lui savoir qu’elle compte pour vous
• Donnez-lui les opportunités pour s’exprimer (et accepter ses émotions)
• Donnez-lui l’occasion de se sentir « grande » (demandez-lui de vous aider, donnez-lui quelques taches, etc.)
• N’oubliez pas qu’elle a autant besoin de vous que votre bébé
Bon courage
Une bonne fessée… n’a jamais fait de mal à personne !!!!!
Bonjour, vous avez essayé de priver d’ une chose qu’elle aime.ça peut marcher aussi. Bon courage à vous.
Une petite claque de temps en temps sur les mains ou sur les fesses, ça remet les idées en place. Et très efficace.
Bonjour,
Je fais face à mon adolescent de 16 ans qui nous pousse à bout (Mon mari et moi). Il fait les choses quand il veut et teste notre autorité et nous met à bout de nerfs. Sa chambre est dans un état hallucinant, il jette tout par terre et quand nous l’obligeons de ranger il met 3 jours à le faire et tout est de nouveau désordonné dès le lendemain;
J’ai toujours été assez bienveillante avec mes enfants tout en étant stricte et je n’ai pas eu de souci particulier mais ce petit dernier me fait me demander où est-ce que j’ai loupé quelque chose;
Il n’a pas de problème scolaire, il est plutôt bon élève mais c’est son comportement à la maison et surtout le rangement de sa chambre ,de ses effets personnels et des tâches ménagères qui pose problème;
Il nous défie et devient insidieusement insolent, exigeant quant à tout ce qu’il veut.
Merci de votre aide
Ah l’adolescence !!
Le passage à l’adolescence est une période assez délicate … Je pense qu’il est important de bien choisir vos batailles (par exemple, vous pouvez décidez de ne plus intervenir dans sa chambre et attendre voir comment ça va se passer… Aussi, il est important que votre fils ait le sentiment de participer à la prise de décisions…
Bon courage !